(JollofNews) – The newly appointed spokesman of President Yahya Jammeh’s party was Monday named Information, Communication and Technology minister of the Gambia.
Seedy Njie, who is also a nominated member of the Gambia’s National Assembly, succeeded Sheriff Bojang, a renown journalist and proprietor of the independent Standard Newspaper.
Mr Bojang left his post unceremoniously some days ago and fled to neighbouring Senegal after President Jammeh rejected last month’s election.
The election was called in favour of opposition candidate Adama Barrow who won more than 45% of the vote according to the country’s electoral commission.
Mr Jammeh’s mandate ends on January 18th but he has indicated that he will not step after accusing the electoral commission of committing ‘huge’ and ‘unacceptable’ mistakes.
Mr Bojang previously worked as reporter, editor and managing director at the Daily Observer. He also briefly worked as editor at the National Assembly while publishing the current affairs monthly magazine Xpress. He later moved to the UK to complete a postgraduate programme before returning to the Gambia to start the Standard Newspaper.
Since Mr Bojang’s exit, his successor became President Jammeh’s attack dog and is rigorously defending his calls for fresh elections to be held.
Traitors behave just like how Sheriff Bojang and others do.
Yahya expect that many of their tribesmen will abandon you, but remain steadfast and reaffirm your position “backward never forward ever. God is ever powerful and Inshallah they will all regret their acts. As the wollof saying goes “Sosseh du sosal ken” they are devillish and only want to see your downfall but they will never live to see that. Note that with their treacherous plans in their defections none will ever survive to see your downfall. It is now clear to you that with all what they were saying in niceties and praise singing they were undermining you just to see your downfall but God the all knowing and everpowerful is and will continue to.protect you from their evil machination. INSHALLAH.
LONGLIVE YAHYA A.J.J. JAMMEH
LONGLIVE THE GAMBIA
Please don’t be tribalist it has no place in The Gambia. Most people behind Jammeh are mandinkas since they form majority in The Gambia. For the pass twenty years mandinkas were supporting APRC . Bojang absconding does not mean that he is a mandinka but his own view not representing others. Gambia is known to be tolerance state where tribes are living side by side and intermarriage so let us not allow politician to separate us. Yaya Jammeh is just one individual don’t support him because he is a jola but support him for the interest of the country. Am very sad to read tribalistic comments o. Media. One Gambia so shall it be please forget about tribalism no place in The Gambia.
You’re are a traitor to The Gambia and all that she hold sacred, a traitor to peace and security of not only The Gambia but the region as a whole.
A traitor to law and order but most of all, a coward who would hide his or her name behind XXXXXs.
Mandinkas, jolas, Fulas, wollofs, manjago, serere and Sarahules have be living together for generations as families in peace without room for tribalism and bigotry.
Your comments are toxic and deplorable
You possess a pre~medivial concepts and mentality. Why xxxxx as ur name coz u and ur idol “Jammeh Blah Blah billi goat” are cross out,like an x from the system. The only thing left for you is to pack ur stuff in the calender plastic bag you crossed the backway border with. God gave you light but you extinquished it with dark evil sins like sex orgy parties in Kaninlai, idol worship, human sacrifice(Buwaa yaa), wicked towards gambians (eg toture, rape, imprisonment etc). one gambia, one nation, hypocrites n evil can reside in hell till kingdom come… Dnf forget d wild cassavas in ur forests over d boundry are over grown cos no1 harvested them for d past 20 years. Enjoy them wen u get home cos nomore CHUU NIN CHAA. God bless Gambia and all black people.
Perspective de sortie de crise en Gambie :
Jammeh a-t-il été inspiré par Kabila ?
Avec le renvoi en mai de ses audiences pour vider le contentieux électoral en Gambie, la Cour Suprême a placé le pays dans une impasse électorale qui y ouvre une période de vide institutionnel.
En Effet, à partir du 19 janvier 2017, Jammeh n’est plus le Président légal de la Gambie, alors que les résultats contestés de la Présidentielle du 1er Décembre ne seront validés par la Cour Suprême qu’en mai 2017 !
Du point de vue constitutionnel, Jammeh continue légalement de gouverner le Pays jusqu’à l’installation du Président élu pour sa succession, qui ne pourra intervenir qu’en mai au plus tôt, si Jammeh est reconnu défait par la Cour Suprême.
Ainsi, Jammeh vient de s’aménager légalement une période de transition de 5 mois au moins, qui est plus longue que celle prévue par la Constitution Gambienne et qui n’était que d’un mois.
Ce scénario qui se profile, rappelle la prouesse de Kabila qui a su, en reportant l’élection présidentielle de la fin de son mandat, manœuvrer habilement pour rester au pouvoir durant une période de transition d’un an, qui lui permet de mieux négocier les conditions de son départ.
La tactique de Kabila n’a pas jeté la RDC dans les affres d’une guerre civile, comme c’est le cas au Burundi suite à sa crise post -électorale, que grâce à l’intermédiation décisive de l’Eglise dans ce pays, à travers la CENCO.
En effet, face à l’incapacité de l’Union Africaine à faire respecter le calendrier républicain par Kabila, et malgré les menaces ouvertes proférées contre lui par la France, les USA et l’Union Européenne, menaces qui ont fait craindre un nouveau scénario libyen, la CENCO a fait la prouesse de faire accepter au pouvoir, à l’opposition et à la société civile, une période de transition d’un an pour créer les conditions apaisées de tenue d’une élection présidentielle à laquelle Kabila ne serait pas candidat.
En RDC, l’Eglise a su ainsi, d’une part, préserver la paix civile et la stabilité du pays et, d’autre part, empêcher une intervention militaire des grandes puissances occidentales, tout en faisant éviter à l’ Union Africaine, de revivre l’humiliation que la France lui a fait subir en lui interdisant publiquement d’envoyer une mission de médiation de Chefs d’Etat en Libye, en vue d’une sortie négociée de la crise politique qui y sévissait, ce qui aurait déjoué leurs objectifs de faire partir Khadafi par la force pour y installer leurs hommes de main.
En Gambie, la décision du gouvernement américain d’évacuer ses ressortissants sur Dakar, et les informations indiquant le mouvement d’un de ses navires de guerre vers les côtes gambiennes, et la mise en alerte de l’armée Française basée à Dakar, font craindre, une réeddition du scénario Libyen, si la CEDEAO, en écartant publiquement la solution militaire, ne parvient pas à négocier une sortie pacifique de crise post- électorale avec Jammeh durant cette période de transition légale qui s’est ouverte dans ce pays.
Jammeh devrait partir à l’issu de cette nouvelle période de transition, durant laquelle, le pays serait dirigé par un gouvernement d’Union nationale négocié entre Jammeh et Baraw sous l’égide la CEDEAO.
Dans cette perspective, toutes les forces vives des pays de la CEDEAO devraient élever leur voix pour dire non à une intervention militaire unilatérale de la France et des USA dans la crise Gambienne, et appeler Jammeh et Baraw à s’ouvrir vers cette perspective de sortie pacifique de la crise post éléctorale sous la médiation de la CEDEAO.
Des signaux forts dans ce sens devraient être émis principalement par Jammeh et Baraw, lors de la venue prochaine de la mission de médiation de haut niveau, dépêchée à Banjul par la CEDEAO, ce vendredi 13 janvier.
Les Chefs religieux (musulmans et chrétiens) du Sénégal et de Gambie, devraient être sollicités comme facilitateurs auprès de Jammeh et de Baraw, pour les amener à accepter une solution négociée de cette crise lors de cette mission, qui ne saurait être en aucun cas, celle de la dernière chance.
Dans le même sens, les organisations de la société civile à Dakar, et les ressortissants gambiens installés ou refugiés au Sénégal, devraient s’abstenir à attiser le feu, qui ne ferait que l’affaire de ceux qui, dans les grandes puissances et le jyhadisme, veulent mettre notre sous- région à feu et à sang, pour leurs objectifs géopolitiques de contrôle des immenses ressources minières, de pétrole et de gaz qu’elle régorge.
Les forces républicaines, démocratiques et de paix au Sénégal et dans la sous-région sont interpellées.
Une transition pacifique d’un régime de Dictature à un régime démocratique ne se fait pas en un mois. Même le Burkina a dû s’imposer une période d’un an de transition, alors que les grandes puissances et la CEDEAO voulaient un maximum de six mois.
Le sort de la Démocratie, de l’Etat de Droit et de la paix en Gambie et dans la sous -région mérite tous les compromis de transition avec les dictateurs de ce continent.
Ce sont nos peuples qui ont tout à perdre dans le chaos et la violence.
Nous pouvons et devons l’éviter en Gambie.
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL/CDS
Fait à Dakar le 11 janvier 2017.